Livre blanc « Cybersquatting en 2011 » sur les noms de domaine

nuage des tags litigieuxKeep Alert, plateforme de surveillance de marques sur Internet, édite un livre blanc consacré aux visages du cybersquatting en 2011. Keep Alert a étudié les décisions extrajudiciaires concernant les milliers de noms de domaine litigieux rendues en 2011 par les principaux centres d’arbitrages. Ce livre blanc présente comment sont écrits les noms de domaine litigieux, comment ils sont utilisés par les cybersquatteurs, quels sont les sociétés, les cabinets juridiques, les registrars les plus impliqués, que deviennent les noms récupérés par les ayants-droits…

Le cybersquatting est l’enregistrement abusif et / ou spéculatif d’un nom de domaine correspondant à un droit antérieur.

Keep Alert a étudié un échantillon de 2 500 décisions extrajudiciaires concernant 4 500 noms de domaine litigieux rendues en 2011 par les principaux centres : OMPI (Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle), NAF (National Arbitration Forum), la cour d’arbitrage tchèque « Czech Arbitration Court » (CAC qui traite les noms de domaine en .EU), Nominet qui traite via des Dispute Resolutions Service (DRS) les litiges en .UK et l'ADNDRC (Asian Domain Name Dispute Resolution Center). En consultant ce livre blanc « Le cybersquatting en 2011 », vous apprendrez que :

  • L’OMPI qui a traité un nouveau nombre record de plaintes en 2011 (2 764) a un taux de décision favorable aux ayants-droits de 88 % alors que le NAF qui affiche un taux de 83 % en 2011 a vu son nombre de plaintes baissé de 4 % en 2011 (2 082 décisions).
  • 59 % des noms de domaine litigieux contiennent la marque cybersquattée
  • Online, buy, shop, sale, www sont les cinq expressions les plus utilisées pour construire des noms de domaine litigieux
  • Le typosquatting représente 16 % des noms de domaine litigieux
  • Le .COM est l’extension la plus jugée par les centres d’arbitrages
  • 50 % des noms de domaine litigieux sont détournés sur une pages parking
  • Les États-Unis sont les requérants les plus actifs pour récupérer des noms de domaine litigieux
  • La Chine est le deuxième pays à abriter le plus de cybersquatteurs capture d'écran de vipcrocs.com
  • Les jouets danois Lego sont les plus actifs contre le cybersquatting et ontdépensé plus de 200 000 dollars de frais de procédures auprès de l’OMPI.
  • La marque de lingerie Victoria’s Secret représente presque 5 % des décisions rendues au NAF.
  • 13 % des cybersquatteurs utilisent des whois privés.
  • Quatre cabinets juridiques français représentant principalement les ayants-droits auprès de l’OMPI
  • Sequel Technology & IP Law, PLLC est le cabinet juridique le plus utilisé par les requérants américains auprès du NAF.
  • Trois bureaux d’enregistrement (« registrars ») sont surreprésentés dans les décisions UDRP par rapport à leur volume global de noms de domaine.
  • 45 % des noms de domaine jugés au NAF deviennent inactifs
  • 7 % des noms de domaine restitués aux ayants-droits restent des pages parking